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 Viviane Morlambroise

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MessageSujet: Viviane Morlambroise   Viviane Morlambroise Icon_minitimeFévrier 18th 2012, 21:17











Viviane Morlambroise
12 ans . Foudre . Première année . Collégienne . Belge . Taupes . Thème musical

Il était une fois ...
Camellia Morlambroise. Drôle de nom, n'est-ce pas ? Original, peut-être même un peu trop, mais néanmoins empreint d'une certaine élégance... aux yeux de son amant en tout cas. Tout comme la femme qui le portait, avait-il pu se dire. Elle était d'une beauté racée et mystérieuse, vaguement hautaine - ce que son rang justifiait amplement - et pleine d'esprit, richement habillée sans jamais porter de bijou, avec des mains longues, fines et gantées, et un regard envoûtant qui rendait les hommes fous. Comment lui, simple ouvrier à la conversation plus que banale et affligé du prénom le plus passe-partout de la Terre - Jean, vous pouvez rire - avait-il réussi à attirer une telle créature dans son lit, c'était une véritable énigme pour lui et tout leur entourage. Au plus grand étonnement général, ils restèrent ensemble et se marièrent, "Cami", comme elle lui permettait de la surnommer, refusant simplement de changer de nom de famille pour celui de son époux.

Même des années après avoir emménagé ensemble dans leur luxueuse maison de compagne payée par Cami elle-même, Jean ne parvenait pas à revenir de sa surprise. À tel point qu'il s'attendait toujours plus ou moins à ce qu'elle disparaisse dans ses bras et qu'il se réveille dans son petit studio solitaire misérable, comme la fin d'un beau rêve. Cette incrédulité persistante devait participer à le rendre de plus en plus craintif de la perdre et jaloux au fur et à mesure que le temps passait, mais nous n'en sommes pas encore là.

Viviane était leur première-née. Cami avait voulu lui donner son prénom préféré, le même que celui de la fée qui, dans les légendes arthuriennes, avait pris le cœur de l'Enchanteur Merlin (au sens figuré, hein), et Jean, pressé de lui complaire, avait aussitôt abondé dans son sens. Deux ans après sa naissance, une autre fillette reçut le nom d'Azel, puis il y eut Madeline, les jumeaux Ruben et Silas, la petite Loïs et Eden - oui, Mme Morlambroise aimait bien les noms qui sortaient un peu de l'ordinaire et elle était prolifique. Bientôt, la demeure fut pleine de vie et de rires, de pots cassés, de hurlements, de taches de peinture et d'insectes emportés clandestinement dans les chambres et tout allait bien dans le meilleur des mondes : de l'avis général, le couple Morlambroise élevait des enfants "absolument charmants".

Mais de tous, c'était leur aînée que Camellia préférait. Tandis que son mari, sans vraiment opérer une distinction de traitement très marquée, accordait sa prédilection à Madeline parce qu'elle était la plus douce et la plus sage de la meute, justement Cami chouchoutait Viviane pour son... euh... comment tourner ça... dynamisme ? énergie ? (folie furieuse ?) En tout cas elle ne se plaignait ni ne boudait jamais, et même si elle causait des accidents, grimpait aux rideaux du matin au soir et épuisait son père, elle distillait partout où elle passait un petit vent de bonne humeur qui donnait envie de lui pardonner. Sa mère, qui aimait autant la vitalité que l'indépendance - ce dernier trait de caractère ayant toujours été cher aux membres de sa famille - la traitait avec une affection particulière, parfois au risque de négliger les autres louveteaux et de susciter leur jalousie, la prenant de temps en temps à part pour lui enseigner les noms et les propriétés des fleurs du jardin ou lui raconter des histoires. Vivi se souvient toujours d'elle comme d'une femme bienveillante, un peu distante et lunatique, qui ne distribuait que peu de câlins et de sourires mais de qui émanait une autorité extraordinaire : il lui suffisait de lever un doigt pour se faire obéir de ses sept enfants. En son absence, la vie à la maison devenait à la fois moins ordonnée et plus détendue, car tout le monde avait peur de contrarier Camellia, même leur père. Ces discussions particulières avec sa mère qui lui donnaient l'occasion de percevoir sa tendresse, lui faisaient très plaisir.

Mais le malheur planait au-dessus de l'avenir de la famille Morlambroise tel un gros nuage noir...



ben quoi, c'est de circonstance !

Car elle n'était pas le genre de femme qui puisse être tenue au foyer. Enfants ou pas, elle continuait à sortir et à faire la fête régulièrement, laissant à son époux le soin de veiller sur leur progéniture. Au début, Jean - quel nom ingérable vraiment - aurait à peine osé penser à manifester de la désapprobation. Et puis, la petite meute s'était agrandie, les responsabilités aussi, et la vie à la maison devint de plus en plus stressante. Or, les escapades de sa femme n'en diminuèrent pas pour autant, comme il l'avait espéré. Au contraire, elle semblait mettre un point d'honneur à fuir cette atmosphère étouffante et mettait de plus en plus souvent sa robe de soirée, le saluant à peine d'un "au revoir" avant de partir. Conséquence prévisible : le virus de la jalousie nacquit dans l'esprit de Michel et ne cessa de grandir avec les années.

Était-il vraiment cocu ? difficile à dire. La plupart des Morlambroise avaient l'honneur chatouilleux et il semblait peu en accord avec leurs principes vieillots de connaître des aventures. Toujours est-il qu'après la naissance de la petite Eden, Jean, rendu paranoïaque par un amour malsain, finit par en acquérir une certitude irraisonnée. Les reproches se mirent à fuser. Les disputes se multiplièrent. Les absences de Camellia s'étalèrent sur des jours, puis des semaines, puis des mois...

Et enfin, elle ne revint pas.

Un soir, Viviane, à ce moment-là âgée de huit ans, fit irruption dans le bureau de son père avec la grâce et la discrétion d'un troupeau d'éléphanteaux. Assis sur sa chaise à roulettes, le dos tourné à la porte, il avait un casque sur les oreilles relié à sa radio portative.

- Papaaaa !

Il ne tourna même pas la tête. Vivi se planta à côté de lui et tenta d'attirer son attention avec des gestes.

- J'ai des trucs à te raconter de l'école ! Maddy a un contrôle à te faire signer, elle a eu 4/10 mais elle dit que c'était difficile et qu'elle ne peut pas comprendre les divisions, et elle voulait que je l'aide parce que je comprends bien les divisions, et je lui ai expliqué qu'en fait si tu divises neuf par trois ben ça fait trois parce que comme il y a neuf six trois entre neuf et trois il faut trois trois pour arriver à neuf, et moi je trouve pas ça compliqué du tout, mais j'ai de l'avance aussi, mais elle a rien compris et j'ai un exposé à préparer sur les chauve-souris pour demain et du coup je peux pas tout faire en même temps et je lui ai dit "t'as qu'à demander à papa" et elle a dit oui et alors il faut que tu l'aides, comme ça sa maîtresse sera contente quand elle verra qu'elle a bien fait son devoir et qu'elle a compris ! On va manger quand ? Tu écoutes quoi ? Pourquoi t'as un casque ?

Jean sortit brusquement de sa léthargie et la gifla.

- Ne me dérange pas !

Quelques minutes plus tard, il réalisa que sa fille était revenue. Et voyant que lui était tendu un plateau avec des sandwichs à la salade de thon - du genre qu'il préférait - surmonté d'une petite tête toute triste, il se radoucit :

- Tu es une gentille fille, Viviane. Va réchauffer une boîte de soupe pour tes frères et soeurs, tu veux ? Je suis fatigué, ce soir.

Bientôt s'instaura une nouvelle routine à la maison. Les plus petits ne comprenaient pas grand-chose de la situation tandis que les plus grands pleuraient après leur mère. Vivi, sentant que c'était d'elle qu'allait dépendre à partir de maintenant l'équilibre de la maisonnée, les rassurait de son mieux, résolvait les conflits, inventait des jeux et tâchait de les distraire de l'humeur morose de Jean. Son autorité d'aînée était incontestée. Elle aidait son père à faire la cuisine, la vaisselle, les courses, la lessive, le ménage ou le faisait à sa place quand le courage lui manquait, lui portait les repas au lit s'il n'avait pas la force de descendre manger ou conduisait elle-même la fratrie à l'école. Le soir, avant de s'endormir, épuisée d'avoir maintenu une illusion de bonne humeur toute la journée, elle étouffait le bruit de ses pleurs dans son oreiller pour ne pas alerter Azel et Madeline qui partageaient sa chambre. Ce qui la peinait le plus était l'absence de sa mère : pendant des mois, elle se demanda où elle était partie. Une fois, elle osa poser très timidement la question à son père et n'obtint pas de réponse. Petit à petit, elle prit le parti de se faire à l'idée qu'elle ne reviendrait pas et cessa de pleurer.

La souffrance de son père ne paraissait pas s'alléger avec le temps. Au contraire, plus ça allait et plus il devenait amorphe. Pour toutes les tâches quotidiennes, il se reposait de plus en plus sur elle. Viviane approchait ainsi de ses onze ans quand soudain, alors que tout semblait perdu, se produisit un événement qui allait bouleverser la ligne de la destinée de nos héros !

En effet, un dimanche, alors que son père avait paressé au lit pendant tout le week-end, elle entra dans sa chambre et, décidée à le dynamiser, ouvrit les volets et la fenêtre. C'était une journée radieuse de printemps, le ciel était d'un bleu irrésistible, la brise douce qui afflua aussitôt embaumée et enivrante, pleine de promesses, de quoi donner envie de sortir même au plus endurci des no-lifes... Son père se redressa à demi et se frotta les yeux pour les protéger de la lumière.

- Il fait beau, papa ! Tu veux faire un tour avec moi ?

Jean hésita.

- Juste un petit tour, allez !

Et un inconcevable miracle d'origine probablement directement divine fit franchir de ses lèvres deux petits mots à peine maugréés : "... bon, d'accord". Il se leva, s'habilla pendant que Vivi demandait à Azel de prendre soin des autres en attendant leur retour, puis sortit avec elle dans le monde extérieur.

On aurait dit que la nature entière avait comploté pour que cette balade fut la plus agréable possible. Les oiseaux chantaient, les fleurs sentaient bon, l'herbe était verte, les arbres resplendissaient de couleurs, le soleil brillait, il y avait une grenouille écrasée sur la route - oui bon ça ça ne compte pas - enfin bref c'était nickel sur toute la ligne. Vivi se réjouissait de voir le teint de son père reprendre des couleurs et une once de vie apparaître dans son regard. Il avait toujours aimé se promener en pleine campagne autrefois.

C'est alors qu'ils aperçurent une de leurs voisines, Mlle Sombreuil, en train de promener son chien. Elle s'était implantée très récemment dans le secteur, Viviane lui avait déjà parlé une ou deux fois, son père quant à lui ne l'avait encore jamais vue. Elle était très jolie, pas du même genre de beauté sophistiquée que Camellia, mais pas moins attirante, et en voyant le regard de Jean s'attarder sur la taille ployante que mettait en valeur une très simple et seyante robe d'été couleur de coquille d'oeuf, Vivi pressentit qu'un second miracle pouvait peut-être se produire. L'idée d'organiser la collision de leurs esprits dans le temps et dans l'espace traversa son esprit.

- Bonjour, mademoiselle Sombreuil !

En général, dans la réalité et même dans les films, quand un gosse se mêle de la vie sentimentale de ses parents, ça tourne mal. Mais durant le quart d'heure qui suivit, aussi extraordinaire que cela puisse paraître, ils parlèrent ensemble, ou plutôt elles parlèrent ensemble et son père dévora la jeune femme des yeux d'un air complètement sonné. Mademoiselle était charmante, autant par son physique que par sa conversation, pleine d'humour et d'esprit. Vivi ne doutait pas une seconde des chances de son père, bien que tout autre en aurait douté sérieusement. Quelques jours plus tard, elle le força quasiment, avec son talent de persuasion typiquement chatpottéesque, à se laver, se raser, se mettre de l'eau de Cologne et s'habiller correctement avant de l'extirper une deuxième fois de sa tanière et, sur le chemin, "croiser par hasard" encore une fois la belle demoiselle. Cette fois-ci, il se montra plus sociable. On aurait dit que l'eau de Cologne lui avait insufflé une vie nouvelle. Vivi avait presque l'impression que l'ancien père de son enfance était en train de renaître, plus pensif et plus détaché seulement.

Et alors, de rencontre en rencontre, exactement comme dans un conte de fées, ils tombèrent amoureux l'un de l'autre et ils sortirent ensemble. Jean ne se débarrassa jamais tout à fait de sa déprime, mais désormais il avait une compagne pour le soigner à l'heure des rechutes. Et les enfants adoptèrent bien vite cette femme aimable qui, faute d'être la vraie mère, accomplissait le rôle de l'absente avec honneur.

À peu près un an s'écoula, et puis il y eut cette fameuse nuit de mai. Un orage épouvantable secoua toute la maison. Il était si proche qu'on aurait pu croire que c'était la fin du monde. La foudre s'était abattue sur deux arbres à la lisière de la forêt, les plus petits pleuraient, tout le monde avait peur, même Jean, à l'exception notoire de Hind (le prénom de Mlle Sombreuil) et de Viviane durant les cinq premières minutes jusqu'à ce qu'un coup de tonnerre particulièrement retentissant la fasse se planquer sous les couvertures avec Madeline et Azel. Hind s'était fait un devoir de rassurer les enfants à tour de rôle et elle alla les voir dans leur chambre.

- Ne vous inquiétez pas, c'est bientôt fini.

Viviane fermait très étroitement les yeux, les mains plaquées sur les oreilles. Au plus fort d'un grondement cataclysmique, elle enregistra vaguement que Hind soulevait la couverture pour poser la main sur son épaule, et sentit soudain le contact de la couette et du matelas disparaître. Surprise, elle releva les paupières : Hind était debout face à elle au milieu d'une immense plaine déserte, dans sa belle robe de nuit blanche. Tout avait disparu, le lit, la chambre, ses sœurs. Sous une voûte céleste profondément obscure, des éclairs tombaient par intermittence dans le lointain.

- C'est un tour de magie ? demanda-t-elle avec l'entrain naïf des enfants de son âge.

Et toujours comme n'importe quel gamin de son âge, elle aimait tant tout ce qui ressemblait de près ou de loin à un spectacle de magie qu'elle cessa d'avoir peur, surtout qu'un vague pressentiment venu du fond de ses entrailles l'avertissait que ce n'était pas utile.

- Tu n'as pas besoin d'avoir peur, confirma Hind d'une voix sereine avec un merveilleux sourire. Tout comme tu n'as plus besoin de t'occuper de tes frères et sœurs, maintenant que je suis là. Tu es libre de ta vie et de tes choix : veux-tu aller sur l'île de Street Sky où l'on t'attend ?
PHYSIQUEMENT ?
Rooooh ! Roooh ! ROOOOOOH ! Mignooooon ! Choupiiiiii ! Kawaïïïïïïï ! Haaaaaan ! TROCHOUPI ! TROKAWAÏCHOUPITROGNOOOOON ! HAAAAAAAAN !

Spoiler:

C'est probablement en majeure partie à sa trogne que Vivi doit sa survie. Sinon, elle est tellement insupportable que quelqu'un en douze ans d'existence se serait sûrement déjà chargé de la balancer par-dessus bord. Mais voilà : elle est si adorable, si CHOUPIKAWAÏÏÏÏÏROOOOH ! ROOOOH ! ROOOOOOH ! (excusez-moi) que personne de raisonnablement civilisé ne peut se résoudre à lui faire du mal, à moins d'être possédé par Satan ou... ou... ou d'être vraiment très méchant. Sa peau est douce et sans défauts, comme celle d'un bébé, blanche sans être pâle. Elle a des cheveux blond doré assez courts et effilés qui viennent encadrer un visage finement ciselé et délicat, et surtout de si grands yeux bleu azur vibrants d'innocence qui vous font penser que comment j'ai pu seulement PENSÉ à m'en prendre à elle même si elle vient d'afficher des posters géants de moi en train de baver dans mon sommeil partout dans la rue ? je suis un monstre )': Avec la superficialité de son âge, pressentant peut-être aussi que de son charme juvénile désarmant dépend sa vie, elle fait très attention aux vêtements qu'elle porte. Chaque matin, c'est un cinéma d'une demi-heure devant sa garde-robe longue d'un kilomètre pour décider de ce qu'elle va mettre. Pourtant, son choix - quant le temps le permet - finit souvent par se porter sur le même ensemble : un haut blanc de dentelle et une salopette kaki, tout simplement. En hiver, elle s'emmitoufle dans un grand manteau, avec gants, écharpe et compagnie comme... comme la plupart de tout le monde. Généralement elle privilégie les habits dans lesquels elle peut se mouvoir facilement, ce qui est nécessaire pour contenter son hyperactivité tous azimuts - rarement de robes, donc - et fuit les couleurs sombres et tristes. Une constante absolue : les barrettes, les indispensables barrettes et le ruban blancs dans les cheveux, qui sont vraiment son signe distinctif. Elle aime aussi porter un collier avec un certain pendentif en or, offert par sa mère il y a longtemps.
MENTALEMENT !
"Un petit soleil", l'appelait son père. Parce que la présence de sa fille donnait une telle sensation de chaleur et de bienveillance innée que ça faisait penser à un soleil. Roooh, c'est mignon, hein ? Et en effet, on a affaire à l'incarnation de la bonté. Plus souriante, plus aimable et plus gentille que notre héroïne, ça n'existe pas. Mais... comment dire ? la métaphore ne convient pas tout à fait. Un soleil, c'est flamboyant et lumineux, certes, mais ça ne bouge pas. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que la cadette des Morlambroise n'est pas du genre à rester immobile. Vivi n'a pas été bénie par l'Inu de la foudre pour rien. Elle est une tornade. Un électron libre. Un oiseau-mouche dopé qui donne des milliers de coups d'ailes à la seconde. Une pile électrique gonflée à bloc presque en permanence. Non, attendez, je vais chercher une comparaison concrète. Avez-vous déjà joué avec des enfants de cinq ans ? Si oui, à moins qu'ils n'étaient malades ou que vous ayez roulé sur leurs têtes avec une tondeuse à gazon au bout de cinq minutes, vous devez bien comprendre le sens de cette expression : "de l'énergie à revendre". Bah c'est ça. Et en dépit de toutes ses qualités relationnelles, faut bien reconnaître que Viviane peut être fatigante. Avec elle, faut s'accrocher. D'une curiosité épuisante (et pas toujours bien placée), très très vive d'esprit, plus bavarde qu'une pie (quoique, je n'ai jamais discuté avec une pie pour vérifier si elles étaient vraiment si loquaces qu'on le prétend), toujours en mouvement aussi bien au sens propre du terme qu'au figuré, avec ses innombrables projets et ses lubies immenses qui durent un quart d'heure et qui sont aussitôt remplacées par d'autres, elle risque sans cesse de mettre rapidement les nerfs des gens les moins patients à vif. Mettez-la dans une pièce, ça donne ça : "oh, je vais apprendre à jouer du piano !" Durant les cinq minutes qui suivent, vous la voyez massacrer joyeusement toutes les touches à coups de poings en faisant semblant de suivre la partition jusqu'à ce qu'elle se lasse : alors, elle avise le lustre : "hé, comment l'ampoule elle s'allume ?" Et là, y a deux options : soit vous n'êtes pas capable de répondre avec précision, alors elle vous harcèle avec autre chose ; soit vous répondez avec précision (ou vous l'embobinez avec talent) et... bah elle vous harcèle avec autre chose. Quoi qu'il en soit, ça reste une amie adorable, loyale et foncièrement honnête, qui ne connaît ni la rancune ni l'orgueil.

C'est aussi quelqu'un d'intelligent, comme le montrent entre autres ses résultats scolaires. Étant douée d'une excellente mémoire et d'une grande facilité d'apprentissage, elle n'a jamais eu besoin de travailler beaucoup pour réussir. En général les sentiments des profs à son égard sont mitigés : d'un côté ils apprécient ses dons et son assiduité - si elle n'est pas particulièrement zélée, on n'a jamais à lui reprocher un retard ou un devoir pas fait - et de l'autre, ils la flanqueraient bien par la fenêtre de temps en temps pour qu'enfin elle se tienne tranquille et ne dérange plus personne. Faut dire que ce qu'on lui demande est inhumain : rester toute la journée immobile sur une chaise ! En plus de ça, les cours sont souvent trop faciles pour elle, donc elle s'ennuie en classe. Et puis, elle déteste les livres. C'est trop calme. En revanche, quelle que soit la matière dudit livre, a priori elle aimera beaucoup l'entendre exposer par un professeur passionné. En fait, elle a besoin qu'il y ait une dimension humaine pour prendre du goût aux choses. La solitude et le silence ne lui vont pas. C'est au contact des autres qu'elle se sent le mieux et qu'elle s'épanouit le plus.

Elle est très empathique et intuitive. Les gens sont parfois surpris de la manière dont elle devine leurs émotions cachées. Très naïve, chose logique pour son âge, il est assez facile de la manipuler. En revanche, c'est une toute autre paire de manches que de la blesser moralement, car elle est dotée d'une très grande force psychique, à toute épreuve même, comme elle l'a prouvé dans sa petite jeunesse. Face à une injustice, elle peut se mettre en colère, c'est rare mais ça arrive - et c'est rarement pour elle, mais plutôt pour un ami ou n'importe quel innocent. Sa façon de manifester sa colère est surprenante pour une enfant. Ce n'est pas une crise de nerfs avec coups de pieds par terre et hurlements de rage, mais une sorte de réquisitoire calme et froid comme la mort, où toute trace d'immaturité semble étrangement disparaître, comme si c'était une adulte qui s'exprimait par sa bouche. Si le méchant présente des regrets sincères et redresse ses torts du mieux qu'il le peut, elle n'y pensera plus et se conduira à nouveau avec lui de la même façon qu'avec tout le monde. Dans le cas contraire, elle l'évitera autant qu'elle le peut à l'avenir.

En réalité ce côté juge-intransigeant-et-hiératique ne disparaît pas entre ses phases de colère. Il est toujours là, comme un petit observateur attentif et silencieux tapi dans le fond de sa tête. C'est assez difficile à expliquer. Vivi est joyeuse, mais pas insouciante. Elle a gardé une certaine part de gravité de l'époque difficile de sa vie où elle devait presque prendre soin à elle seule de toute sa famille. Cette période l'a renforcée, mais presque au-delà du raisonnable, et elle est consciente que le cœur pur mais aussi dur, étrange, et quasi impossible à attrister qui lui en est resté la distingue légèrement des jeunes de son âge. Pressentant vaguement que la spécificité est le début du rejet, elle tâche de cacher cette anormalité. Cela sans vraiment jouer de rôle. Elle se contente simplement de mettre en avant le pan le plus lumineux et le plus simple de sa personnalité : la curiosité, l'enjouement, la sociabilité, et laisse le reste dans l'ombre, ne l'en faisant surgir que face aux plus grandes iniquités.

Depuis qu'elle a vu son père sombrer dans la dépression suite à sa rupture d'avec sa mère et s'en sortir à demi grâce à Mlle Sombreuil, elle est convaincue que tout adulte en bonne santé doit avoir un partenaire. Et, en ce qui concerne les gens de son âge, que l'éducation sexuelle doit commencer tôt. Disons-le tout de suite : elle a douze ans, c'est le début de la puberté, ses hormones travaillent - elle passe un temps FOU à penser au sexe et à l'amour. Jamais pour elle-même, curieusement. Mais elle a une définition du romantisme et du sex-appeal qui est assez... farfelue. Par exemple, elle va profiter de ce qu'un de ses amis dorme pour teindre ses cheveux en rose, avant de se justifier ainsi à son réveil : "mais le rose te rend sexy ! Toutes les femmes aiment le rose ! Tu te plains maintenant et tu me remercieras plus tard quand une horde de jeunes filles viendra arracher sauvagement ton T-shirt !" De façon générale, elle a l'habitude de s'improviser en coach pour chacun de ses amis solitaires et de les abreuver de conseils - demandés ou non, la plupart du temps non - du matin au soir : "retire ta veste, tout le monde doit voir tes muscles d'athlète !" "tiens X, justement j'étais en train d'expliquer à cette jolie jeune femme que j'ai rencontrée tout à fait par hasard sur ton chemin que tu étais en quête de l'amour" "mais ne souris pas pendant que tu recraches la fumée, enfin ! Les fumeurs doivent avoir un regard sombre et mystérieux, fixé au loin, tout le monde sait ça !" À vrai dire, elle profite un peu de son rôle, car elle adore taquiner les gens. Comme on l'a déjà mentionné dans la description physique, elle a aussi un côté très superficiel, et donne beaucoup d'importance au look, incontournable selon elle pour espérer plaire. Quoi qu'il en soit, que ce rude entraînement ne porte jamais ses fruits n'atteint nullement sa conviction intime qu'elle est seule à détenir la clé du bonheur de ses protégés. Si par hasard lesdits protégés se révoltent, elle a l'art de jouer de son apparence de fillette mignonne et candide pour leur inspirer des remords. Elle aime beaucoup se percher sur les épaules des adultes, qu'ils soient d'accord ou non, et leur frotter les cheveux avec les poings en guise de salutations. Son autre spécialité : sauter sur les gens. Elle se déplace si vivement qu'elle est parfois à deux doigts de leur donner un infarctus.

Et euh... voilà. Bah je ne vois rien d'autre à dire. À part peut-être, dans le rang des manies agaçantes, celle de poser des questions indiscrètes. Et aussi qu'elle est - on s'en doute - très impatiente. Bref, c'est l'heure de clôturer le pavé (:
ET MOI, ALORS ?!
Ton prénom, ou surnom : Nath
Ton âge : 18 ans
Ton expérience en rplay : Ça doit faire à peu près dix ans... Et le nombre de lignes ça varie, en général pour les débuts de topics je suis inspirée, et pour la suite je fais moins.
Ton avis sur le design : Pas mal (sinon je me serais pas inscrite, je suis exigeante x)), mais j'ai un petit quelque chose contre le fond qui se répète. Je trouve que c'est trop bleu... Et l'encadrement de la bannière j'aime pas trop.
Ton avis sur le contexte : Sympa ! Je suis fan du look des Inus. Mais je regrette qu'il y ait pas davantage de détails sur la bénédiction des Inus. Comment l'ascension sur l'île se déroule, par exemple, c'est pas précisé. Et j'ai lu quelque part que les gens qui venaient ici étaient par définition "doués", mais doués en quoi précisément ?
Comment as-tu découvert Street Sky : Par le biais de la demande de partenariat sur le forum de l'internat Yusoki ^^
À rajouter ? À propos du forum ? Ben je pense que ce serait cool s'il y avait plus de clubs. Pourquoi pas un club de littérature par exemple, un club de sportifs (y a pas que le surf), un club d'humour ? On pourrait en imaginer plein... Un petit truc gênant, c'est que le code du modèle de présentation est pas mis (en tout cas je l'ai pas vu), du coup pour l'avoir j'ai dû citer le message correspondant... bon, je l'ai eu mais quelqu'un qui s'y connaît moins pourrait être perdu (j'adore critiquer oui x)) Et j'espère que les membres vont affluer (:

Code : Validé par Thake :3
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Dernière édition par Viviane Morlambroise le Février 26th 2012, 16:36, édité 24 fois
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MessageSujet: Re: Viviane Morlambroise   Viviane Morlambroise Icon_minitimeFévrier 19th 2012, 10:14

Riiiiiiiiiiiiiiiiiiin >_< J'ai pour habitude de jouer Len sur les forums :3 ! Bref.
Tout d'abord bienvenue et merci de ton inscription sur Street Sky Very Happy
Merci pour tes remarques, au moins je peux voir ce que je dois retravailler sur le forum ^^ Pour le design je ne peux pas dire grand chose de plus, à part qu'il sera changé assez régulièrement, lors des events toossa, et surtout quand j'aurais plus de membres. :3 Pour le code de la fiche, hier j'ai tout reposté sous le compte de "Street Sky" , ça a du m'échapper merci de m'avoir prévenue j'ai corrigé ça ^^ Pour les clubs, c'est une bonne idée pourquoi pas, mais comme je l'avais expliqué dans son topic, si quelqu'un souhaite rejoindre un club qui ne figure pas dans la liste, il me fait part duquel par MP et HOP ajouté :3 Merci d'avoir rejoins le groupe des Taupes, je pensais qu'il n'aurait pas de membres xD Pour le reste des explications je m'occuperais de les préciser dans le contexte, je pensais justement ne rien mettre pour laisser l'imagination des membres travailler. ^^ Et pour le en quoi les élèves sont doués, ben à l'école, dans leurs établissements sur la Terre, ils s'ennuyaient presque tous. Mais je ferais attention et je ferais des mises à jour :3
Voilà voilà, en tous cas, bonne continuation pour ta fiche :3 (J'ai halluciné quand j'ai vu que ça faisait 10 ans que tu rplay xD chapeau !)
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MessageSujet: Re: Viviane Morlambroise   Viviane Morlambroise Icon_minitimeFévrier 19th 2012, 14:38

Len ? c'est la fille sur mon vava ? je ne connais pas ce personnage ^^

Merci de me souhaiter la bienvenue et de prendre en compte mes remarques. Je m'y attendais pas ^^ Le groupe des Taupes, j'avoue que je l'ai choisi faute de mieux car aucun des autres ne me tentait xD mais il me plaît !

Allez, j'm'attaque à ma fiche (:
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MessageSujet: Re: Viviane Morlambroise   Viviane Morlambroise Icon_minitimeFévrier 19th 2012, 18:08

Non, Rin est le personnage de ton avatar, Rin Kagamine, et elle a un frère jumeau, Len Kagamine, ça vient de Vocaloid et ce sont mes chouchoux :3 (Surtout Lenou ><) Si ça t'intéresse j'ai plein d'image d'eux, et des classes de Rin pour mettre en fond de ta présentation ^_^
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MessageSujet: Re: Viviane Morlambroise   Viviane Morlambroise Icon_minitimeFévrier 19th 2012, 19:02

Okay merci de l'info ! Des "classes" ? je sais pas ce que c'est mais je veux bien ^^
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MessageSujet: Re: Viviane Morlambroise   Viviane Morlambroise Icon_minitimeFévrier 19th 2012, 19:35

Des images classes je veux dire :3 Je te file quelques liens ^^ (Konachan n'est pas sencuré je te préviens >_<)

Konachan
Zerochan
E-shu shu
Voilà :3

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MessageSujet: Re: Viviane Morlambroise   Viviane Morlambroise Icon_minitimeFévrier 26th 2012, 16:37

Voilà, c'était pour prévenir que j'ai fini... désolée pour la description physique, j'ai fait court ^^" Et si la bénédiction est trop tarabiscotée, je la reprendrai.
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MessageSujet: Re: Viviane Morlambroise   Viviane Morlambroise Icon_minitimeFévrier 28th 2012, 08:32

Bon alors j'ai commencé à lire ta fiche, excuse moi du retard j'ai pas eu le temps avec la rentrée (vive les cours d'infographie, je suis dénuée d'ordinateur à l'internat xD) Ton histoire est trop bien écrite je me suis régalée en la lisant *3* Juste un truc qui me tracasse.. Qui est "Michel" ?
-> "Conséquence prévisible : le virus de la jalousie nacquit dans l'esprit de Michel et ne cessa de grandir avec les années."

Le surnom Vivi m'a plu, étant donné que mon copain s'appelle Virgil, et que c'est également son surnom :3 *okjeracontemavie.com* Pis c'est aussi le nom du mage dans FF9 *love love* xD La façon dont Viviane a été bénie est bien choisie et originle :3 Rien à redire sur l'histoire, bravo *3*

Très belle description, j'ai juste vu une toute petite faute pas dérangeante, la première depuis ton histoire Smile
-> "comment j'ai pu seulement PENSÉ à m'en prendre à elle" (Penser ^^)

Parfaite description mentale, bien joué :3
Tu est donc validée ! Tu sera chambre o1 avec Âsa Snäll et Alaska Alehandra, merci de l'indiquer dans ta fiche identitaire, dans ton profil :3 Amuse toi bien sur Street Sky !




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MessageSujet: Re: Viviane Morlambroise   Viviane Morlambroise Icon_minitime

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