Sujet: Quoi de mieux qu'être chez soi ? [PV : Âsa] Avril 11th 2012, 10:59
Date exacte : 3 Juin Heure : 12h13 Météo : Soleil, chaleur, pouh qu'est-ce qu'on transpire !
Eh bien eh bien, quel était cet endroit qui m'avait tant attiré ? Sûrement mon chez moi. Un endroit similaire à ma maison de chez moi. Enfin, celle que je pensais être vraie. Puis cette plaine, elle était lumineuse, tellement que l'herbe, on dirait du blé. Puis y'avait un ou deux arbres par ci par là, et il faisait chaud. C'était l'endroit idéal pour glander, et se goinfrer comme un porc n'ayant pas vu de la nourriture depuis des millénaires. C'est ce que j'avais fais, d'ailleurs. Mon sac à dos était rempli d’aliments divers. Mais genre des trop bonnes choses, ce que j'avais appris à cuisiner avec mes frangines. D'ailleurs, d'où ça sortait tout ça ? Aucune idée, mais bon, tant que je pouvais manger, qu'est-ce que ça pouvait bien faire. Ouah, j'avais même un grand drap. Je l'avais attrapé, et je l'avais étalé par terre, éparpillant un peu partout mon repas. Il y avait surtout des desserts, des choux à la crème, des éclairs au chocolat, de l'île flottante, une mousse à la framboise, puis en salé, y'avait des sandwich tomate jambon mayonnaise, une salade de crudité avec du melon, de la côte de bœuf grillée... Enfin, un buffet hors d’œuvre. J'allais me régaler. Mais avant ça, fallait que je mette plus à l'aise. Ah, ça oui, impossible de manger avec des chaussures aux pieds. J'avais donc enlevé mes grosses Van's, ainsi que mes affreuses chaussettes. Tant qu'à faire, j'avais aussi enlevé mon débardeur, histoire de bronzer un peu, vu la pâleur de ma peau.
J'avais un peu marché dans la plaine, et je me sentais un peu seul de compagnie. Peut-être que par miracle quelqu'un viendrait me tenir compagnie. J'avais cueillis une de ces herbes ressemblant à un épis de blé, et je l'avais mis dans ma bouche, le mordillant. Quel temps magnifique c'était. Je m'étais adossé à l'arbre juste à côté de ma table, le casque à fond sur les oreilles, et je regardais le ciel. Tiens, cette musique là, je savais la jouer. J'avais enlevé mon casque pour le replacer sur mon cou, laissant la musique tourner. J'attrapais ma guitare, et je commençais à faire vibrer les cordes entre mes doigts, à chantonner... Puis à chanter de toute ma voix.
Âsa Snäll Air
Messages : 43 Popularité : 41 Date d'inscription : 12/02/2012
Sujet: Re: Quoi de mieux qu'être chez soi ? [PV : Âsa] Avril 11th 2012, 20:38
Chaleur. Le genre de chaleur écrasante sous laquelle j'avais l'impression de fondre, dès que je pointais le bout de mon nez dehors. Mais allez savoir pourquoi, je voulais sortir. Peut-être que je ne me rappelais pas de la douleur des coups de soleil, ou que j'avais envie - encore une fois - d'essayer de bronzer en me disant que cette fois-ci, ma peau ne crâmerait pas. J'adorais le soleil, pourtant. Mais il ne me rendait pas vraiment cet amour. Chaque fois que je passais plus d'une heure dehors, en été, je finissais toujours avec un mal de tête carabiné ou des brûlures au second degré. Bon, d'accord, j'exagère un peu.
Ce jour-là, je m'étais protégée. J'avais pris un grand chapeau de paille pour protéger ma petite tête, et m'étais vêtue d'une longue robe blanche légère, qui laissait mes bras nus. Cependant, j'avais mis de la crème solaire partout où j'avais eu besoin d'en mettre. Et j'avais gardé le tube dans une des poches de ma robe. Une toute petite brise, que l'on sentait à peine, cassait la chaleur étouffante qui m'enveloppait. Je soupirai, me demandant à nouveau ce qu'il m'avait pris de sortir. Mes cheveux lâchés, cependant, me permettaient de garder fraîche la zone de mon cou. J'avais la chance d'avoir des cheveux blancs, ce qui faisait qu'ils ne retenaient pas la chaleur. Et à cet instant, je plaignais ceux qui avaient des cheveux foncés ...
Puis, un son arriva jusqu'à mes oreilles. Une guitare, et une voix légèrement retenue, dans le sens où elle n'était pas exprimée puissament. Je regardais de tous les côtés, avant d'apercevoir une chevelure rousse. Aussitôt, je fis quelques pas. En m'approchant, je constatai qu'il s'agissait d'un garçon, et que c'était lui qui jouait et chantait. Je m'approchai encore un peu, hésitante, un sourire timide aux lèvres. Quelques secondes plus tard, je me rendis compte que je connaissais cette chanson. Il n'en fallut pas plus pour que mon amour de la musique ne se laisse porter, et je mêlais ma voix à la sienne.
Je ne faisais plus attention à rien, mais lorsque la musique se termina, je me rendis soudainement compte de ce que je venais de faire. Instinctivement, je baissais la tête, rougissante. Qu'est-ce qu'il m'avait pris ? Je relevais un peu la tête vers lui.
- Désolée. J'ai pas pu m'empêcher ...
Je l'avais peut-être importuné ? Je vis alors que j'étais agenouillée dans l'herbe presque jaune, en train de l'arracher avec gêne. Je me relevais alors, ne sachant pas trop ce qu'il convenait de faire. Devais-je partir ? J'attendais un signe, une quelconque réaction de sa part, qui pourrait me décider à faire ce qu'il fallait.